
Les déclarations d'intention sur l'ouverture à des capitaux 100% publics ainsi que les promesses sur le respect des missions actuelles de La Poste ne tromperont personne. Les différents gouvernements ont tous utilisé cet argument avant d'engager la privatisation du service public.
Le changement de statut permet justement aux capitaux privés de s'engouffrer dans la brèche et de faire tomber dans leur escarcelle une entreprise publique. Qu'on se rappelle Air France, France Télécom, GDF et EDF!
Quant aux promesses de Sarkozy, chacun se rappelle celle qu'il avait faite à propos de GDF (participation de l'état à hauteur de 70%) avant de piétiner allègrement ses déclarations antérieures (l'Etat est tombé à 35% depuis la fusion avec Suez: il est devenu minoritaire).

Pour lutter contre une privatisation synonyme de suppression d'emplois, de fermetures de bureaux, de dégradation supplémentaire pour le public, une mobilisation sur la durée des salariés de La Poste avec leurs organisations syndicales, des associations, des partis politiques et des usagers est indispensable.
Des rendez-vous de mobilisation sont prévues avec une journée de grève et de manifestation le 22 septembre et un référendum dans les localités (Mairies, marchés, bureaux de poste), le 3 octobre, par le Comité national contre la privatisation de La Poste (plus de détails ici).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire