Dans ce territoire où les vivres et matières premières n'arrivent qu'au compte-goutte, en fonction du bon-vouloir du gouvernement israëlien, les Palestiniens sont littéralement parqués.
La densité de population y est de... 3 800 hab/km² ! (pour donner une idée, celle de la France est de 94 hab/km²)
Le résultat de l'opération "plomb durci"?
271 morts et 620 blessés selon le bilan provisoire des services de secours.
Ci-dessous: des photos des victimes et un extrait du communiqué de l'Union Juive Française pour la Paix
Gaza : la responsabilité directe de la France et de l'Union Européenne
Du blocus à l'assassinat collectif
Bureau National De l'Union Juive Française pour la Paix
27-12-08
" [...] Ce massacre était annoncé, envisagé et commenté ces derniers jours dans la presse israélienne, après la fin de la trêve respectée par le Hamas et rompue sans arrêt par l'armée israélienne. Ce crime a été rendu possible par l'impunité totale accordée à Israël depuis bientôt 9 ans et le soutien actif dont il bénéficie au sein de l'Union Européenne. Il est le résultat direct du «rehaussement de la coopération avec l'UE» imposée par la présidence française contre le vote de report du Parlement Européen.
Depuis maintenant des années, la bande de Gaza subit, avec le soutien complice de l'Union Européenne un siège criminel qui viole délibérément toutes les lois internationales : un million et demi de civils sont prisonniers de l'armée israélienne et privés de tout : de nourriture, de carburant, d'électricité, de médicaments, de matériel scolaire. Moins d'un dixième des camions nécessaires au ravitaillement normal de la population parviennent à passer. L'aéroport et le port ont été détruits avant même d'avoir jamais pu fonctionner. Il est interdit de pêcher. Seuls quelques bateaux affrétés par des militants ont pu forcer le blocus. La population subit une «punition» collective impitoyable pour avoir «mal» voté. La communauté internationale laisse faire, voire encourage ce siège. L'occupant a expulsé Robert Falk, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme de l'ONU.
Il n'y a aucun statu quo possible, aucune perpétuation envisageable de ce siège impitoyable et criminel. Tout peuple assiégé a le droit de résister à l'oppression [...]" (UJFP)
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