18.2.09

Les eaux froides du calcul égoïste

Ce panneau a été installé à l'entrée d'une gare, dans le nord de l'Angleterre:


Selon Le Monde, "Le but est d'empêcher les voyageurs se faisant déposer en voiture devant la gare de se livrer à des adieux trop longs et trop démonstratifs. Le dépose-minute serait encombré de voitures par leur faute, et les au revoir langoureux perturberaient le bon fonctionnement du lieu. C'est du moins ce qu'estime Virgin rail, à l'origine de la rénovation de la gare, dont il a cherché à optimiser l'efficacité. Cette opération pourrait également être commerciale : l'entreprise a invité les personnes désireuses de réellement prendre le temps de se quitter à garer leur voiture au parking".

2.2.09

Christine "tout va bien" Lagarde


17 août 2007, conférence de presse
«L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd'hui de contamination à l'économie mondiale»

17 août 2007, dans Le Parisien

«Ce n'est pas un krach [...] Nous assistons aujourd'hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible»

5 novembre 2007 sur Europe 1

«La crise de l'immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d'effet sur l'économie réelle américaine. Il n'y a pas de raisons de penser qu'on aura un effet sur l'économie réelle française»

18 décembre 2007, sur France-Inter

«Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d'une grande crise économique»

22 janvier 2008, sur Europe 1
«[Un krach?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu'on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée»

10 février 2008, au G7 au Japon
«Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l'Europe»

11 février 2008, dans Le Figaro
«Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée».

26 mars 2008, conférence de presse

«L'environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance»

1er juillet 2008, dans Le Figaro
A l'orée de la présidence française de l'UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l'Europe «d'éviter la crise financière d'après»

15 septembre 2008, sur Europe 1
«L'ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n'y a pas panique à bord»

16 septembre 2008, conférence de presse
«[La crise aura] des effets sur l'emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables»

20 septembre 2008, conférence de presse

«Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous»

Aujourd'hui Christine Lagarde explique que la situation au 4e trimestre 2008 constitue du "jamais vu", évoquant un "effondrement de la production industrielle, surtout en novembre et décembre". "Je serais très étonnée qu'on ait une croissance positive en 2009" dit-elle.
A Davos, elle a reconnu que la crise risque de provoquer “des troubles sociaux”.

Et l'on apprend dans Le Monde que "M. Sarkozy est ressorti très préoccupé de sa conversation téléphonique avec Barack Obama, lundi 26 janvier. Le lendemain, devant les leaders de la droite, il a expliqué que la crise bancaire américaine en était plus à ses débuts qu'à sa fin."(31-01-09).